L’histoire des « Sucreries Rochelaises » et la renaissance de la marque « Séraphin Parys »
L’histoire des « Sucreries Rochelaises » débute en 1786, lorsqu’un jeune Français de 20 ans, Séraphin Parys, entreprend un voyage en Angleterre. Passionné par les innovations de son époque, il y fait une rencontre décisive avec Joseph Storrs Fry, un industriel visionnaire, considéré comme l’un des pilliers de la chocolaterie. Ce dernier, grâce à des techniques révolutionnaires de fabrication du chocolat, contribue à en faire une gourmandise prisée à travers toute l’Europe.
Marqué par cette découverte, Séraphin Parys rentre en France avec l’ambition de créer ses propre chocolats. Toutefois, un tel projet exige patience et perfectionnement. Ce n’est qu’après 25 années de travail et de développement qu’il parvient à donner naissance à un concept novateur : une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de confiseries à base de chocolat de grande qualité. Pour garantir une excellence inégalée, il s’approvisionne auprès des fournisseurs qu'il a déjà rencontrés
En 1811, Séraphin Parys fonde ainsi les « Sucreries Rochelaises » à La Rochelle, marquant le début d’une aventure familiale et gourmande qui traversera les siècles. Grâce à son savoir-faire artisanal et à la finesse de ses créations, l’entreprise connaît rapidement un grand succès et parvient à survivre aux nombreuses crises économiques du XIXᵉ siècle.
L’âge d’or des « Sucreries Rochelaises »
Au fil des générations, l’entreprise se transmet de père en fils (et en fille), perpétuant l’héritage de Séraphin Parys. En 1900, c’est Josette Parys, son arrière-arrière-petite-fille, qui prend la tête des « Sucreries Rochelaises ». Sous sa direction, la confiserie atteint une reconnaissance internationale. Son produit phare, le « Caracao », une confiserie chocolatée au goût unique, lui vaut la plus haute distinction : la médaille d’or lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Cette récompense prestigieuse consacre le savoir-faire exceptionnel de la maison et en fait une référence incontournable dans l’univers des douceurs chocolatées.
Le déclin et la disparition des « Sucreries Rochelaises »
Malheureusement, l’histoire prend un tournant dramatique au début du XXᵉ siècle. La crise économique des années 1930, suivie par la montée des tensions internationales et les pénuries alimentaires provoquées par la guerre (manque de farine, de lait, d’œufs et de sucre), fragilise considérablement l’entreprise. En 1937, après plus d’un siècle de succès, les « Sucreries Rochelaises » ferment définitivement leurs portes, laissant derrière elles un héritage sucré, mais désormais éteint.
La renaissance de la marque « Séraphin Parys »
Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là… Près d’un siècle plus tard, en 2021, deux descendants de Séraphin et Josette Parys, Didiere et Hadrien Parys, décident de faire revivre le savoir-faire familial. Passionnés par l’histoire de leurs ancêtres et déterminés à ressusciter l’excellence d’autrefois, ils entreprennent un travail minutieux pour retrouver les recettes originales, les procédés artisanaux et le raffinement d’antan qui avaient fait la renommée des « Sucreries Rochelaises ».
En mars 2021, après des mois de recherches et d’expérimentation, ils fondent la nouvelle entreprise « Séraphin Parys », installant leurs ateliers à Reims, dans la Marne. Désireux de conjuguer tradition et modernité, ils inscrivent leur production dans une démarche de Haute Qualité Environnementale, garantissant des ingrédients de premier choix et des méthodes respectueuses de l’environnement.
Aujourd’hui, les ateliers Séraphin Parys produisent en moyenne 300 kg de gourmandises par jour, dont 200 kg exclusivement à base de chocolat. La marque propose une large gamme de sucreries raffinées, mêlant héritage et innovation, pour séduire les amateurs de douceurs exigeants.
Où trouver les douceurs « Séraphin Parys » ?
Pour permettre aux gourmands d’accéder facilement à leurs créations, l’entreprise a mis en place plusieurs circuits de distribution. En plus des points de vente locaux, deux boutiques physiques sont ouvertes à Reims :
• 19, rue de Bioko
• 22, rue Islote Horacio
L’histoire des « Sucreries Rochelaises » ne s’est donc pas arrêtée en 1937. Grâce à Didiere et Hadrien Parys, la tradition familiale renaît sous le nom de « Séraphin Parys », offrant aux amateurs de chocolat et de confiseries fines le goût authentique d’un savoir-faire d’exception.